Go’Lum suit les aventures d’Axel Carion depuis quelques années maintenant. Ce cycliste de l’extrême et fondateur du BikingMan cultive sa passion comme un art de vie. Ses explorations à vélo ont donné lieu à des échanges qui nous ont fait voyager. Voire qui ont inspiré les plus audacieux. Retrouve ici les échanges entre Axel et moi sur son Jordan Bike Trail. Et là, ses échanges avec Annabelle, sur la piste Hô-Chi-Minh.
Retour sur l’exploration des Etats-Unis par Axel Carion…
Adrien : Axel, tu es coutumier des explorations à vélo. Peux-tu nous parler de ta dernière : ton « US bike trip » ?
Axel : Je rêvais d’aller traverser les Etats-Unis pour découvrir le continent nord-américain après avoir bien exploré à plusieurs reprises l’Amérique du Sud. Je suis parti de New-York, sur la côte est, en suivant une grande partie des « trails » américains qui sont des anciennes voies de chemin de fer construites à l’époque de la « ruée vers l’or » et qui sont en partie transformées en pistes cyclables. En 5800 km, cela permet de relier Astoria dans l’Oregon sur la côte ouest !
J’ai pris 25 jours au total pour réaliser cette traversée en parcourant une moyenne de 240 km journalier.
Adrien : Comment tu choisis tes voyages à vélo ?
Axel : Je suis passionné par les voies, les pistes, les réseaux construits par l’humanité et qui permettent encore aujourd’hui au vélo de circuler. Depuis 14 ans, je réalise des grandes traversées en m’inspirant des migrations humaines (commerciales, militaires, religieuses) pour dénicher des parcours « hors des sentiers battus » et qui permettent de redécouvrir les pays explorés à vélo.
Les Etats-Unis sont un état « jeune » et c’était le moment, notamment avec le contexte électoral explosif, d’aller à la rencontre de ses habitants en traversant le « mid-west » sur un parcours où peu de vélos s’aventurent chaque année.
Adrien : Parlons un peu équipement. Peux-tu nous détailler ton matos ?
Axel : J’ai fait le choix d’une configuration de « bikepacking » assez légère avec un vélo tout équipé frôlant les 20 kg. J’ai roulé avec un vélo gravel Origine Graxx 3 GTR équipé de roues carbones prymahl (sans moyeu dynamo) et des pneus Schwalbe G-ONE RS de 40mm. En sacoches de transport, j’ai testé la gamme technique anglaise TAILFIN qui m’a permis de ressentir le même plaisir que mes débuts à vélo lorsque je voyageais avec des sacoches sur une randonneuse. J’avais leur sac AEROPACK à l’arrière avec deux mini sacoches de 5 litres latérales ainsi qu’une mini sacoche top tube et une sacoche de cadre.
Côté éclairage, j’avais ma Piom3 sur le casque et j’ai fonctionné pour la sécurité avec les lumières vélo Exposure à l’avant et à l’arrière qui possèdent, comme la Go’Lum, une grande autonomie.
Côté textile, j’ai emporté la gamme ultradistance Ekoi x BikingMan haute visibilité qui m’a rendu une fière chandelle sur les quelques portions à fort trafic que j’ai pu traverser en basse lumière car elle m’a permis d’être ultra visible. J’avais également le casque « princesse » haute visibilité de chez Ekoï qui est l’arme absolue la nuit pour être visible.
Adrien : Sur des projets exigeants comme celui-là, quels sont tes critères de sélection pour ton équipement ?
Axel : Sur ce type d’expédition aussi longue, tout peut arriver. Pour celle-ci aux Etats-Unis j’avais deux priorités absolues :
- la fiabilité du matos car l’itinéraire que j’ai suivi comportait de nombreux tronçons très isolés sans aucune possibilité de réparation, notamment sur la partie bivouac – car j’ai dormi 19 nuits en tente – et sur la solidité textile (5 douches en 25 jours…)
- la visibilité car mes recherches et les témoignages que j’avais récoltés sur l’expérience « vélo » aux USA étaient assez effrayants. J’ai donc mis le paquet pour être très visible de la tête au pied et côté éclairage.
Pour en prendre plein les yeux – Axel, cycliste de l’extrême sur France TV :
Depuis, l’insatiable avaleur d’aventures est déjà reparti sur une nouvelle :
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